Visite libre
Quand les amours d’un soir te donnent de faux espoirs… et un mauvais numéro de téléphone, on fini par se demander si l’on ressemble à une décharge publique : Un endroit où les hommes se vident et puis s’en vont.
Il y a des soirs où je me sens comme l’une de ces princesses endormies sortie d’un conte de Walt Disney. Je rêve bêtement d’un prince charmant et j’attends naïvement qu’il vienne à moi. Parfois je m’ouvre les jambes et j’offre à l’un des prétendants au trône mon royaume. Je lui fais visiter mon palais… tous y pénètrent mais aucun ne se décide à acheter et ce même si je suis entièrement rénovée. Le sous sol est fini et la cave prend l’eau me disent-ils…
Autrefois les princesses des contes de Walt Disney rêvaient secrètement de se faire baiser. Par une équipe de football, une caserne de pompiers, un contingent militaire allemand ou parfois plus sobrement par un jeune étalon. Nos fantasmes étaient définitivement sexuels, interdits, difficilement réalisables, pour ne pas dire dangereux. Les temps ont bien changés depuis les contes de fées, nos fantasmes également. Aujourd’hui le sexe est devenu banal, facilement accessible, plutôt commun, rapide et sans intérêt. J’ai trop consommé et j’en suis devenue usée… pour ne pas dire désintéressée.
Aujourd’hui les princesses restantes entretiennent des fantasmes amoureux et non plus des fantasmes sexuels. Tel un conte de fée nous rêvons d’amour, de continuité et d’engagement. Parfois aussi le rêve se résume à une présence réconfortante venue éloigner la solitude… Quelqu’un que l’on colle l’instant d’un moment qui semble s’éterniser et dont on ne se lasse jamais.
Les princesses restantes sont celles qui préfèrent s’abstenir plutôt que de ramener les restants lorsque vient le last call. N’ayant plus d’appétit, le doggy bag ne représente alors aucun intérêt car elles savent pertinemment qu’il finira rapidement aux vidanges parfois avant même de l’avoir réchauffé.
Les princesses restantes sont celles qui, blasées, préfèrent aller dormir plutôt que d’allonger les nuits déjà trop courtes simplement pour ne pas risquer de passer à côté d’une éventuelle opportunité qui peut-être alors osera se manifester. L’équation parait simple mais ne se résout pas si facilement…
Les princesses restantes sont celles qui ont trop consommées et qui préfèrent attendre plutôt que de s’engager dans la voie rapide et facile de la consommation unique et aveugle. Elles ont tant consommées que parfois elles en vomissent d’ennui.
Les princesses restantes ne veulent simplement pas être réveillées. Elles espèrent seulement qu’un prince charmant viendra s’allonger à leur côté, réalisant ainsi leur petit conte de fée minable et faisant en sorte que le fantasme amoureux devienne réalité.
D’ici là elles continuent de se faire baiser, espérant que cette fois sera la bonne et qu’il reviendra.
C’est quoi ton nom déjà?
Il y a des soirs où je me sens comme l’une de ces princesses endormies sortie d’un conte de Walt Disney. Je rêve bêtement d’un prince charmant et j’attends naïvement qu’il vienne à moi. Parfois je m’ouvre les jambes et j’offre à l’un des prétendants au trône mon royaume. Je lui fais visiter mon palais… tous y pénètrent mais aucun ne se décide à acheter et ce même si je suis entièrement rénovée. Le sous sol est fini et la cave prend l’eau me disent-ils…
Autrefois les princesses des contes de Walt Disney rêvaient secrètement de se faire baiser. Par une équipe de football, une caserne de pompiers, un contingent militaire allemand ou parfois plus sobrement par un jeune étalon. Nos fantasmes étaient définitivement sexuels, interdits, difficilement réalisables, pour ne pas dire dangereux. Les temps ont bien changés depuis les contes de fées, nos fantasmes également. Aujourd’hui le sexe est devenu banal, facilement accessible, plutôt commun, rapide et sans intérêt. J’ai trop consommé et j’en suis devenue usée… pour ne pas dire désintéressée.
Aujourd’hui les princesses restantes entretiennent des fantasmes amoureux et non plus des fantasmes sexuels. Tel un conte de fée nous rêvons d’amour, de continuité et d’engagement. Parfois aussi le rêve se résume à une présence réconfortante venue éloigner la solitude… Quelqu’un que l’on colle l’instant d’un moment qui semble s’éterniser et dont on ne se lasse jamais.
Les princesses restantes sont celles qui préfèrent s’abstenir plutôt que de ramener les restants lorsque vient le last call. N’ayant plus d’appétit, le doggy bag ne représente alors aucun intérêt car elles savent pertinemment qu’il finira rapidement aux vidanges parfois avant même de l’avoir réchauffé.
Les princesses restantes sont celles qui, blasées, préfèrent aller dormir plutôt que d’allonger les nuits déjà trop courtes simplement pour ne pas risquer de passer à côté d’une éventuelle opportunité qui peut-être alors osera se manifester. L’équation parait simple mais ne se résout pas si facilement…
Les princesses restantes sont celles qui ont trop consommées et qui préfèrent attendre plutôt que de s’engager dans la voie rapide et facile de la consommation unique et aveugle. Elles ont tant consommées que parfois elles en vomissent d’ennui.
Les princesses restantes ne veulent simplement pas être réveillées. Elles espèrent seulement qu’un prince charmant viendra s’allonger à leur côté, réalisant ainsi leur petit conte de fée minable et faisant en sorte que le fantasme amoureux devienne réalité.
D’ici là elles continuent de se faire baiser, espérant que cette fois sera la bonne et qu’il reviendra.
C’est quoi ton nom déjà?
Labels: Troubles du comportement
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