folle du 450

Saturday, February 24, 2007

États d'âmes

Entretenir un corps parfait est un travail de longue haleine. J’en frise presque l’épuisement professionnel. C’est pourquoi je n’ai pas beaucoup écrit dernièrement sur ce blog qui fait état de ma beauté perpétuelle. Je suis en effet très belle, tant de l’intérieur que de l’extérieur. On peut comparer ma beauté extérieure à un bâtiment, ses murs et ses briques. C’est pourquoi celle-ci est la plus importante. À quoi s’être d’être belle de l’intérieur si tout s’écroule en dehors. Je n’ai donc pas beaucoup écrit ici dernièrement car j’étais trop occupée à maintenir, préserver et même consolider avouons-le cette beauté extérieure qui me caractérise et qui fait l’envie de toutes mes copines.

Certaines soi-disant copines refusent parfois de m’accompagner lors de sorties et ce tout simplement parce que ma beauté resplendissante leur fait de l’ombre. Je vous en prie ne craignez plus ma beauté. En vérité je suis tellement belle que la plupart des hommes me considèrent comme étant inaccessible... et c’est pourquoi ils se rabattent sur le pichou d’à côté. Comme vous le voyez être belle n’a pas que des avantages, il y a aussi des inconvénients à ma beauté et j'en suis la première à en subir les conséquences. Pauvre de moi.
Ne tuons pas la beauté du monde comme dit la chanson, alors de grâce ne soyez pas jalouses ni envieuses. Dites-vous que la vie ne serait que plus laide si je n’étais pas auprès de vous.

Certaines mauvaises langues diront que je prends mes bains dans le formol, que je me suis payée un lifting, voir même que l’on a remodelé ma poitrine. Je vous rassure tout de suite il n’en est rien : je suis tout simplement très hot, je suis une super pétasse et tout cela est d’un naturel chez moi. Je vais préserver ma beauté et je vais mourir dans toute ma splendeur. Commes les diamants, ma beauté est éternelle.

Rassurez-vous je ne suis pas non plus superficielle, loin de là. Pendant le temps des fêtes j’ai fait le ménage de mon armoire à maquillage. Dans un geste d’extrême bonté j’ai fait don à mes copines moins fortunées que moi physiquement de tous les produits périmés ou qui ne me rendaient pas à ma juste valeur, et ce afin de redonner aux plus pauvres un peu de ma beauté.

Sur ce j’attends le prix Nobel de la générosité.

Sunday, February 18, 2007

Lutte à finir : Le confort ou l’apparence

C’est l’hiver et il fait froid. J’ai donc décidé de me faire vermifuger pour rendre ma chatte plus appétissante. Que voulez vous, mes lèvres sont gercées et j’ai toujours été très fière de ma bouche en forme de trou de pénis.

J’ai été vaincue par le froid. Dans mon Kanuk j’ai l’air d’un sac de vidanges et l’on ne distingue plus mes lignes parfaites ni mon corps de déesse. Je me suis finalement résignée à opter pour le confort plutôt que de choisir l’apparence. Encore un coup sournois de la trentaine, à moins qu’il ne s’agisse d’une dépression hivernale causée par un manque flagrant de lumière. Même mon salon de bronzage qui rend ma peau si délicieuse et agréable n’en est pas venue à bout. J’aime avoir l’air d’une dinde sortie tout droit d’une rôtissoire. Choisirez-vous ma poitrine ou mes cuisses? Et pourquoi pas les deux? Me préférez-vous traditionnelle ou crémeuse? Dans le confort de mon manteau tous mes attributs deviennent soudainement inaccessibles et imperceptibles. J’ai l’air d’une nowhere et plus personne ne me remarque.

Dans la chaleur de mon manteau d’hiver nul besoin de porter une culotte amincissante, mais dans le froid de l’hiver il devient si facile d’être sur les hautes et ainsi mettre en évidence ma superbe poitrine.

J’ai été vaincue par le grand froid. Je me suis même résignée à porter une tuque, au péril de scraper mon look d’enfer qui me caractérise sans cesse. Comment fait-on pour avoir une chevelure parfaite avec un préservatif sur la tête? J’ai réussie à me faire croire que j’étais sexy avec ma tuque.

J’ai aussi trouvé de jolies bottes de putes qui fittent avec ma tuque et mon kanuk, mais j’ai surtout très hâte à l’été pour recommencer à m’exhiber et faire tourner les têtes. J’ai temporairement opté pour le confort mais ce n’est que partie remise, le naturel reviendra bien assez vite.