folle du 450

Wednesday, February 09, 2011

Solitude occasionnelle

Je me sens si seule au sommet, que parfois je me laisse aller et je me laisse dépérir ne serait-ce que pour me rabaisser à votre niveau et ainsi avoir un peu de compagnie.

Quand je me compare à vous je me console et je remonte aussitôt au sommet de ma gloire et de ma beauté. Bien que j'apprécie votre présence j'aime bien être seule de temps en temps.

Seule au sommet je suis resplendissante et tel un phare je suis votre guide. je suis un idéal de beauté que jamais vous n'arriverez à atteindre. Tout au plus peut-être et avec un peu de chance vous parviendrez à trouver quelques similitudes entre vous et moi, mais nos différences feront en sorte qu'inévitablement vous vous sentirez pâles ou hideuses.
N'espérez pas passer inaperçues en ma compganie, ma beauté est si radieuse qu'elle mettra en évidence vos innombrables défauts. Pour votre convenance je fourni les sacs à papiers bruns pour que vous puissiez vous les mettre sur la tête lorsque vous êtes à mes côtés. Ainsi personne ne remarquera votre laideur. Ne me remerciez pas je suis d'un naturel généreuse et empathique à votre disgrâce.

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Saturday, October 02, 2010

Catégorisations multiples et classification

Je suis une fan finie des questionnaires des revues de mode. Ces questionnaires nous révèlent des éléments insoupçonnés de notre personnalité, qui nous font découvrir la face cachée de notre lune et nos plus bas instincts. Je crois fermement en la justesse et en la véracité des résultats qui y sont présentés et jamais je n’oserais remettre en question de tels instruments validés et éprouvés scientifiquement.

J’ai donc décidé moi aussi d’élaborer un questionnaire que j’ai validé auprès de mes conquêtes d’un soir. N=34127 (ce n’est pas pour rien que les gars me surnomment la station de métro). Mon  large échantillon est représentatif et diversifié, puisque composé d’hommes de 18 à 108 ans, issus de divers milieux et ramassés un peu partout:  des gens riches et célèbres, des cardiaques, des mascottes et parfois même des itinérants. La fidélité de mon échantillon est avouons-le un peu plus faible, car bon nombre d’entres eux étaient déjà mariés et je n’ai pas procédé à une analyse test re-test car j’aime la diversité. En tout cas si j’ai testé le même personne plus d’une fois c’est probablement par erreur ou sans m’en apercevoir. Voilà pour le côté empirique de la chose.

Vous savez aussi que j’aime la facilité, mon questionnaire ne comporte donc qu’une seule question. Vous serez étonnées du résultat et ébahies par la justesse de mon analyse! Pour répondre à mon questionnaire, faites comme-moi : soyez spontanées et surtout ne réfléchissez pas! (sinon vous allez rider)

Alors dites-moi à laquelle de ces filles vous vous identifiez et, par extrapolation, quel est votre magasin favori?

A) La fille du Dollorama ou du magasin à 1$.

B) La fille de chez Sears ou du Distribution au consommateur (les plus décrépies se rappelleront de ce magasin alors que les desséchées ne s’en souvient plus car elles font de l’Alzheimer).

C) La fille du IKEA.

D) La fille du future shop ou du concessionnaire automobile (dépendant si tu es une plotte à tire ou une fille qui pogne ses bottes sur Réseau contact).





Votre Résultat :


A) La fille du Dollorama : La fille du Dollorama est attrayante car elle est facilement disponible. Elle est bon marché et accessible. En apparence économique, on réalise vite qu’elle est de piètre qualité, généralement déjà ou précipitamment défectueuse. Elle s’use rapidement. Pire encore, il nous est impossible de la retourner pour un remboursement et elle n’en vaut pas la peine de toute façon. Elle est généralement cheap, quétaine, passée date, pour un usage restreint de courte durée.

B) La fille de chez Sears ou du Distribution au consommateur : La fille de chez Sears n’est guère plus avantageuse car elle n’est disponible que par catalogue. Impossible d’y toucher ou de l’essayer, on ne la voit initialement que sur papier. C’est avec lenteur qu’elle parviendra jusqu’à vous. Plus souvent qu’autrement l’image ne correspond pas à la réalité, il aurait fallu lire les petits caractères. Aussitôt arrivée, c’est avec déception qu’on la renvoi à l’expéditeur, à condition d’avoir conservé la facture. Idéal pour les personnes qui aiment prendre des risques ou pour ceux qui ne se font plus aucune attente, tant ils ont été déçus par la vie.

C) La fille du Ikea : Celle-ci est généralement grosse et c’est avec difficulté et en mettant beaucoup d’efforts que l’on parvient à la faire rentrer dans une voiture. Bien qu’elle soit dispendieuse, elle est plutôt bas de gamme et tout le monde l’a possédée à un moment ou à un autre dans sa vie. C’est pour cette raison qu’elle est d’une banalité déconcertante. Généralement elle se présente aux hommes en pièces détachées et celui-ci doit alors la monter s’il veut pouvoir en profiter. Pas facile de suivre ses instructions qui souvent se contredisent. C’est à ce moment uniquement que l’on réalise qu’il lui manque un morceau… ou encore qu’elle en a de trop! Sa devise : partout ou tu iras j’y suis déjà ou j’y ai déjà été. Idéal pour ceux qui aiment avoir ce que tout le monde possède déjà, pour ceux qui aiment se conformer à la masse et qui sont incapables de faire preuve d’un minimum d’originalité. Retenez bien ceci : ce n’est pas parce qu’elle porte un nom bizarre ou imprononçable qu’elle est exotique ou excentrique.

D) La fille du future shop ou du concessionnaire automobile : En apparence abordable on réalise rapidement qu’il faut ajouter au modèle de base une multitude d’accessoires pour la rendre distrayante et maximiser ses performances : Botox, collagène, silicone… elle finira par vous ruiner. L’usure du temps et les nouvelles technologies font en sorte qu’on se lasse vite d’elle et qu’on passe rapidement à un modèle plus récent et plus jeune. Le temps fait des ravages que rien ne peut effacer. Elle finira par rouiller et par avoir des virus. La fille du concessionnaire automobile possède un avantage qu’aucune autre n’aura jamais : elle est disponible en location donc aucun engagement à condition de la ramener en un seul morceau.


En résumé...
Il est toujours agréable d’en apprendre davantage sur soi sans faire d’effort ni même d’avoir à réfléchir, et c’est principalement l’objectif de ce test. De part ma modeste contribution scientifique, vous êtes dorénavant capable de vous étiqueter, de savoir à quelle catégorie vous appartenez. Vous connaissez maintenant votre valeur, à vos yeux et aux yeux des autres. N’essayez surtout pas de changer ou de vous faire passer pour une autre, vous serez rapidement démasquée.

Bonne continuation

Thursday, September 16, 2010

Citation automnale

Je ne me surestime pas. Ce sont tous les autres que je sous-estime....

- Daria (émission de télé pour ados attardés)

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Tuesday, August 31, 2010

De la constipation cérébrale à l'occlusion anale... Diarrhée verbale

à force de te mettre des doigts dans le cul tu finis par avoir la main qui pue et tout ce que tu touches fini alors par sentir et goutter la marde.

Citation 2010

Le seul horaire que je respecte, c'est celui de mes émissions de télé!
et croyez-moi j'ai un horaire très chargé....

Saturday, February 21, 2009

Citation 2009

L'espoir, c'est de se dire que le pire est encore à venir.
-Peste, Cabaret Neiges Noires

Sunday, May 11, 2008

On line meat market

Les catalogues j’ai toujours trouvé ça distrayant. J’aime bien perdre mon temps à regarder les images. Bien souvent on s’intéresse au contenant alors que le contenu est vide de sens.

On croit si bien savoir ce que l’on veut que finalement on ne veut rien du tout. Parfois il y a tant de détails que cela devient d’un mortel ennui. Plus besoin d’ouvrir l’emballage, de sentir ou de toucher, on sait déjà tout ce que l’on va trouver avant même d'avoir consommé le produit. À peine utilisé que déjà l’intérêt n’y est plus et on passe à autre chose... à peine rencontré que l'on passe à quelqu'un d'autre... suivant/next, take a number et faites la file...

Je ne fais pas exception à la règle…

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Loin de moi l’idée de changer les règles du jeu, je suis simplement lasse de jouer et d’être le terrain de jeu. Jai envie de prendre une pause, un temps mort entre deux périodes, le temps de passer la zamboni et de manger un hot-dog. Peut-être bien qu’un jour je reprendrai l'entrainement. pour l’instant le cœur n’y est pas et la tête non plus. Quand on n’a plus envie d’un menu on change de restaurant mais bien souvent la diète reste la même.

On se donne la fausse impression de changer, en bougeant les meubles, en prenant un autre chemin ou en changeant de coiffeur et de coloration. Ce ne sont que de fausses illusions, tout reste en place et rien ne change. On ne fait que tourner en rond, répéter les mêmes erreurs et les mêmes paroles et la déception n’est que plus grande.

Je n’ai pas envie de connaître les moindres détails de ta vie, j’ai déjà assez de la mienne. Ce n’est qu’une question de dosage et d'une irrésistible envie de se priver des effets secondaires... Vivre à froid.

Ma superficialité m’apaise et utiliser mon cerveau m’épuise.

Sunday, May 04, 2008

Entre actes

Sur la scène les bouffons et les acrobates se donnent en spectacle. Lorsque que le rideau tombe il n’est plus nécessaire ni utile de jouer. Débute alors le véritable jeu, fuite inévitable des véritables enjeux. Si vous saviez les regrets que j’enterre au fond de moi, les actes manqués que je prétend avoir oublié, les déceptions que j’emporterai avec moi dans ma tombe, les gestes que j’aurais voulu poser, mais dont jamais je n’aurais eu le courage d’assumer.

Quand les projecteurs s’éteignent les bouffons n’ont plus envie de jouer. Quand le spectacle prend fin ils se démaquillent enfin. Laissant paraître leurs véritables traits, les marques hideuses du temps qui lézardent leurs visages. Fissures du temps jonchées d’événements, chaque jour qui passe le fossé se creuse davantage.

Je n’ai pas la conviction de pouvoir y faire quelque chose ni l’espoir de récupérer le temps perdu. Je n’ai pas courage de regarder derrière moi ou au travers les chemins non empruntés. Je regrette les choses et les gens auxquels j’ai renoncé, les moments d’égarement à chercher des idéaux qui n’existaient pas. Je n’ai pas vu la route, j’ai préféré rester dans la voie de l’ignorance et de la facilité. Aveuglée par la lumière que je croyais voir devant moi je suis restée naïve tout en allant nulle part.

Projection illusoire de rêves sans lendemains. Derrière l’image les masques tombent. Préservatif des apparences pour me protéger tant bien que mal d’une intimité douloureuse, je reste superficielle évitant ainsi les contacts susceptibles de percer le voile dans lequel je m’enroule, incapable de montrer mon visage. J’emmènerai dans ma tombe ma douleur et mes cris d’horreurs. 

Sous les masques se cachent la tourmente. Malgré les gants blancs les blessures non cicatrisées s’infectent d’amertume. Au fond de la tempête se dissimule la douleur d’une naissance qui n’aura jamais lieu, un accouchement qui n’en finira jamais et qui n’aboutira nul part. Les contractions et les contradictions ne cesseront pas tant que l’enfant à naître ne s’enroulera pas autour de son cordon, étouffé par la peur de vivre au grand jour.

Le tissus de mensonges s’est rompu, souillant à jamais la pureté d’une naïveté que personne jusqu’alors n’avait osé pénétrer.

Jamais plus je ne ferai confiance.